Lu, vu, entendu, cliqué, surfé…Une fois n’est pas coutume, ce seront des articles que je considère comme “de qualité” pour ce premier vide-poche de l’année, mais surtout variés et issus de secteurs traversant de près ou de loin mon beau métier :-)

• D’abord, ce constat qui m’abasourdit, un chiffre écoeurant : 33% de journalistes tués en plus par rapport à 2008… Ca me laisse coi. Je ne sais comment l’on commente ça.
• Ceci amenant celà, je vous recommande cet excellent décryptage sur le hold-up du web par “les pros de l’info”. J’apprécie tout particulièrement le recadrage de la problématique fondamentale, et conséquemment (ça va pas toujours avec) l’analyse de cette dernière : en somme, le nouveau statut d’éditeur de presse en ligne pourrait être non pas un danger frontal, mais un piège que se tendraient les journalistes eux-mêmes par incompréhension profonde du ghetto qu’ils se fabriquent… Je vous préviens, les journalistes en prennent sec, mais on n’a rien sans rien, si on veut défendre son statut on doit défendre son métier, et quand son métier est l’information, et bien on défend l’information d’abord. Les meilleurs survivront… Allez je taquine un peu. Je retiens surtout la formule “Agir global”.
• Puisqu’on se creuse la cervelle sur les phénomènes de flux numérique, poursuivez si vous le voulez bien avec ce rafraichissant point de vue des petits cons : ou cmment la génération de parents angoissée de l’exposition accoucha de la génération surexposée des transparents. Un petit régal de trans(géné)rationalité…
• Le monde livresque aussi se pose des questions sur son exposition numérique. Il paraît qu’une alternative à l’appétit googlien voit le jour, cocorico, c’est franco-français. Des mots qui me plaisent : interopérable, pérenne, évolutif… au contraire de la formule du titre, qui est une faute de français (trop) répandue. Je vais faire mon rédac’ en chef tatillon : une alternative à, ça n’existe pas. Une alternative est toujours composé de deux parties, c’est ça l’alternative, et non pas l’une de ces parties. Quoiqu’il en soit, je salue le fond du projet Polinum s’il est bien ce qu’il dit qu’il est, mais je n’oublie pas qu’on reconnaît l’importance d’une entreprise (ou d’un système) qui marche au nombre de gens qui s’y réfèrent pour nourrir le leur.
• Interlude pour l’âme : le récent billet de mon ami sFz sur les liens étroit ente musique et cinéma me fait penser à mon vieux billet sur les liens entre argentique et cinéma. Alors c’est bien écrit, c’est cultivé, c’est propre, allez-y voir…
• Un dernier pour la route : jetez un oeil à cette réussite de présentation de l’e-reputation, par Arnaud Girard.